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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 23:37

Il existe trop peu de mots pour me décrire entièrement.

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:25

Après avoir passé une nuit chez moi, voilà ce qu’a écrit Frédéric au matin.

« Duck Sauce


Ce soir je dors chez un artiste ; un vrai ; un fou. La bête qui criait « moi » au centre de l’univers a disparu, laissant place à un volute de fumée au travers duquel l’âme même est à peine décelable. Mes sens sont décuplés, je ne touche plus, je fusionne avec l’environnement, je ne vois plus, mon regard devient perçant et pénètre l’esprit des gens, je ne goûte plus, je ne sens plus, mon esprit se ferme et s’ouvre frénétiquement, je n’entends plus, le moindre bruit à des kilomètres à la ronde devient une réalité appartenant à la pièce ; cette pièce. Au moment même où j’en ai foulé le sol, psyché s’est jouée de moi, la moindre bouffée d’oxygène s’apparentant à la prise d’une énorme quantité de drogues, et ce, avec une rapidité dépassant l’imagination. Pourtant, il n’y avait dans cet appartement aucune substance illicite, aucune drogue autre que l’art qui s’était imprégné profondément dans les entrailles même du bâtiment. Mais c’est cet art et son infinie puissance qui me faisait cet effet-là. La pièce elle-même était vivante. L’était-elle réellement ou bien étais-ce encore un tour de Guillaume visant à embrouiller l’esprit des gens qui pénètrent chez lui ?

« What did the duck do there? » Je rêve… « What did the duck do there? » Pourquoi est-ce que je rêve en Anglais ? « What did the duck do there?» Le son « D » martèle ma tête et cet effet butoir rend mon esprit lourd, si lourd que ça ne peut pas être un rêve à moins d’être un rêve éveillé. « What did the duck do there? ». C’est son radiateur ! Les enchainements aléatoires de tintements de cet objet devenu vivant martèlent mon cerveau. « What did the duck do there? » Sur le bureau de son ordinateur… « Duck Sauce », je comprends mieux maintenant, le son « D » et cette phrase incohérente qui occupe mes pensées. Pourtant, les moments comme celui-ci sont perpétuels ici. Comment se persuader que l’on est pas en train de sombrer dans la folie quand on a pénétré en son sein et qu’aucun de nos actes n’a désormais de sens ?

Ce soir je dors chez un artiste ; un vrai ; un fou. Et au moment où je fermerai les yeux et tendrai les bras à Morphée, ce que je verrai sera plus réel que tout ce que j’ai vu dans la journée car passer une journée avec Guillaume, c’est se laisser emporter bien plus loin que là où les rêves et l’imagination la plus folle peuvent nous amener. C’est passer une journée avec un artiste. »

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 18:50

Voici le film « Le fou Hallier » portant sur Jean-Edern Hallier. Je n’en dis pas plus. Regardez.


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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 19:01

yo

Louis-Ferdinand Céline et Andy Warhol

Lady J-DAY (http://lady-jday.over-blog.com/)

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 17:53

Le monde est une imagination de mon esprit. Vous n’existez pas. Pas plus que ce blog.

Ce serait une folie que de croire à l’existence du monde. De croire que ce que j’écris est lu. De croire que derrière ces murs, il y a autre chose qui croît malgré ma perception et ma conscience. Ce serait inimaginable de penser que les hommes naissent pour mourir, qu’ils se précipitent sur le front pour rencontrer la mort. C’est illogique de répandre le feu lorsque l’on peut distribuer l’eau.

Non, ces murs, cette moquette et cette encre sont des inventions de mon esprit. Tout comme le regard de cette petite-fille que j’ai croisée hier. Tout comme le parfum de sa mère qui lui tenait la main. Je suis seul, enfermé dans mon esprit.

Alors, si je me trouve bien là où je crois être, je ne peux mourir ? Si je pars de ce principe, je peux tout réaliser puisque je suis l’unique Dieu en ces lieux ?

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 20:00

         Je fais souvent ce cauchemar. Je suis au Mexique. Une chaleur infernale m’étouffe. Entre deux carlingues brûlantes, le soleil m’assomme. Mon souffle est irrégulier comme celui d’une proie qui tente d’échapper à son prédateur. Mon regard est aussi vif que l’homme qui se sent en danger. Je suis envahi par la peur. Je me protège mais les projectiles me transpercent de part en part. Alors, le sang gicle et se répand sur le bitume fiévreux. Ma vue se brouille et je n’entends plus rien. Je m’effondre, délivré par la mort...

Heureusement, ce n’est qu’un rêve. Amplifié par les vacances que je passe dans ma maison. Je suis au calme ici. J’ai le temps d’écrire, de me rendre au studio de Fred, de lire le dernier Bret Easton Ellis, de me repasser le seigneur des anneaux, d’engloutir les ferrero rochers en zappant sur MTV…  Néanmoins je serai loin de tout ça dans cinquante ans. Je sais comment je vais finir. Quoi qu’il arrive, je terminerai ma vie dans une caravane. En plein milieu de l’Arizona. J’ai déjà repéré le village hippie que je rejoindrai. Il y aura environ cinq mille habitants, jeunes comme vieux, qui se laveront dans des douches communes et qui cotiseront au même compteur électrique. Ils feront pousser des légumes et des fruits et de temps en temps des paysans du coin les fourniront en viande. Pour les bouquins, j’achèterai ce qui se présentera dans la petite ville d’a côté. J’en profiterai pour bouffer dans un fast-food en souvenir du bon vieux temps où j’étais un consommateur du monde capitaliste.

Ouais, c’est décidé. Le désert. J’pense que j’crèverai là-bas… Où peut-être bien dans une fusillade mexicaine ?

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 03:27

La majorité des lecteurs de mon blog ne me connaissent pas. Les nombreuses personnes qui lisent ce que j’écris ne savent pas à quoi je ressemble. J’imagine qu’elles se font une idée. Une représentation visuelle, issue de leur imagination, influencée par les stéréotypes de notre société.

Cette semaine, j’ai rencontré une jeune-fille très charmante qui m’a avoué qu’avant d’avoir lu mes textes, elle ne se serait jamais douté que je puisse écrire comme je le fait. Touché, je l’ai remerciée et j’ai précisé que cela arrivait souvent, que les gens se faisaient une idée à l’opposé de ce que je suis. Manifestement, je ne véhicule pas l’image de l’étudiant type en lettres. Je porte des jeans larges. Je porte un keffieh. J’ai des Supra aux pieds. J’écoute du hip-hop et du rap. Ah non, je ne dois vraiment pas ressembler à l’étudiant type en lettres modernes. A la Victoire on me propose toujours du shit. A la poste, on ne m’a jamais respecté. Je me suis toujours fait suivre par des vigiles dans les magasins. Dans les transports en commun, les contrôleurs viennent toujours me voir par trois. J’ai toujours vu les vieilles dissimuler leur sac, lorsque je passais à côté d’elle, de peur que je ne leur dérobe. A l’épicerie de nuit, j’ai toujours des prix préférentiels. Quand on me voit, on pense que je suis un voleur de vélo plutôt qu’un écrivain.

Dans le sens inverse, je vous imagine, vous, lecteur, me voir dans la rue ou bien en photo. Votre première réaction serait certainement la stupéfaction. Mais ne voyez en ce mot aucune forme de vanité. C’est un avantage comme un inconvénient que d’être injustement jugé par les autres… Ils ne vous voient jamais venir. Heureusement, il me reste les mots pour me défendre.

 

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 02:51

         Je m’étais promis de rentrer tôt ce soir-là. Un devoir maison qui me faisait de l’œil sur ma table de travail m’accablait depuis des jours. Mais il a fallu que je reçoive cet appel… Jeudi soir, dix-neuf heures trente, place Gambetta. J’ai rendez-vous avec Fleyo, ami et figure du rap bordelais. Je suis content de le retrouver, cela faisait longtemps qu’on devait se voir. On avait des trucs à se raconter… Il est accompagné de Maxime, Keurspi et une jeune-fille dont j’ai oublié le nom (je m’en excuse). Je les préviens. Néanmoins, ils ont décidé que j’allais manger avec eux chez un vendeur de poulet fris, gras et huileux. Je m’entends encore dire : « Pas trop tard par contre, je dois terminer ce foutu devoir. » Les évènements s’accélèrent. Un autre appel nous apprends qu’une soirée slam se tient pas loin, rue des Menuts. Mes amis poètes doivent s’y rendre en vue d’une performance. A ce moment précis je suis victime de ce que j’appelle une embuscade. J’arrête tout le monde : je ne peux décemment pas les suivre et je n’ai qu’une parole ! N’insistez pas ! Je dois impérativement achever mon œuvre littéraire. Hélas, mes arguments n’auront eu aucun impact face à la force de persuasion (subtile) de mes chers amis.

C’est ainsi que je me retrouve à la soirée slam. Chacun d’eux débite brillamment. Je croise mille et une connaissances. Je m’entretient avec elles et les débats interminables se succèdent. La raison fait surface par à-coups et me pousse, après une heure et demie, à extirper les poètes du bar-à-rimes. Après un effort incommensurable, je ne suis pas au bout de mes surprises. Un nouvel appel nous conduit chez J-Day, autre figure du hip-hop bordelais. Ce qui est drôle, c’est qu’à ce stade, je suis persuadé que je vais rentrer chez moi à l’heure et que je vais avoir le courage de m’asseoir au bureau pour composer. Mais c’est naïf de croire, à cinq heures du matin, qu’on peut encore être en état de réfléchir. Oui, cinq heures du matin, lecteur. L’heure où Maxime et Fleyo me ramènent devant ma porte après m’avoir traîné dans des endroits improbables. C’est pourquoi, j’écris cette chronique pour vous dire que la vie est parfois imprévisible. Vous faites des choix et vous êtes victime du destin… Personne ne peut rien contre le destin alors laissez vous entraîner…

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 22:57

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 20:36

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Texte Libre

Bonjour à toi visiteur,

Sache que j'ai supprimé ce blog. Retrouve mon nouveau blog ici: http://guillaumeduhan.blogspot.com!

A bientôt!

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