20 mars 2010
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« Le soleil éternel de Californie dominait le dernier bastion hippie au monde et les derniers insurgés fréquentaient ces troquets surchargés d’affiches et de pochettes de vinyles. Les jeunes hippies comme Robby s’habillaient chez les aînés, cinquantenaires aux lunettes circulaires et aux sarouels, témoins d’une époque révolue. Ils se tatouaient chez les monstres à peau de métal. Ils déjeunaient au Golden G Park entre amis, puis remontaient jusqu’à Amoeba Music. Là-bas, ils achetaient deux où trois albums et rejoignaient le dernier étage d’une maison. Le disque noir tournait tandis que les toxines d’ecstasy, de salvia où d’acide se frayaient un chemin dans les veines de ces jeunes illuminés. La porte d’entrée du paradis se trouvait à Haight Ashbury. »